13 octobre 2021
Cette année le Prix d’excellence pour la recherche sur les coopératives et les mutuelles sera remis à Ivan Dabiré pour son projet supervisé réalisé dans le cadre de la Maîtrise en management et développement durable, lors de l’événement virtuel « COOP: un modèle d’avenir!« , le 19 octobre à 16h. Pour voir la remise du prix, en savoir plus sur le projet d’Ivan ainsi que sur le thème de l’entrepreneuriat coopératif, inscrivez-vous ici.
Résumé du projet supervisé « Coopératives de production d’électricité renouvelable en Afrique subsaharienne : Analyse des facteurs de succès » par Ivan Dabiré
Ce travail est une analyse des facteurs propices au succès de la production d’électricité renouvelable dans un modèle d’affaires coopératif, en Afrique subsaharienne (excluant la République d’Afrique du Sud). L’étude s’est articulée autour de cette région pour contribuer aux réflexions pour pallier les insuffisances énergétiques qui sévissent dans la majorité de ces 48 pays. À ce propos, nous avons d’abord analysé les principales lacunes qui handicapent la production d’électricité dans les pays subsahariens. Pour ce faire, nous avons abordé les difficultés de gestion dans un modèle coopératif.
Nous avons ensuite adopté les sept contraintes suggérées par Clé-Anne Gabriel, Jodyanne Kirkwood, Sara Walton ainsi qu’Elizabeth Rose dans leur étude How do developping countries constraints affect renewable energy entrepreneur. Ces freins nous ont permis d’évaluer les difficultés que peuvent rencontrer les coopératives, en tant que porteur de projet, dans le domaine des énergies renouvelables dans des pays en développement.
À partir de recherches bibliographiques sur les éléments de réussite constatés auprès des coopératives ainsi que d’entrevues auprès de professionnels du secteur des coopératives, nous avons proposé quatre solutions. Il s’agit en premier lieu des éléments importants pour la mobilisation des futurs membres de la coopérative. Ces éléments ont été complétés en second lieu par une étude des différents soutiens gouvernementaux adéquats pour l’avènement et la viabilité des coopératives. En troisième lieu, nous avons proposé le regroupement des coopératives en fédérations ou en associations régionales. Cette mesure est propice pour la réduction de plusieurs coûts et le renforcement des capacités entre coopératives. En quatrième lieu, nous suggérons également l’avènement de jumelage de coopératives, permettant aux coopératives naissantes d’être soutenues par une jumelle plus prospère.
Mots-clés : coopérative, énergie renouvelable, Afrique subsaharienne, obstacles à la production d’électricité.
Consulter le projet supervisé sur PortailCoop
À propos de l’auteur, Ivan Dabiré
Ivan Dabiré détient un Baccalauréat en Études internationales de l’Université de Montréal. Ce programme d’études lui a permis de nourrir sa curiosité envers les relations internationales, ainsi que sur les dynamiques économiques dans les pays dits en voie de développement. Il a été notamment troublé de comprendre que les conséquences des bouleversements climatiques affecteraient de façon disproportionnée plusieurs pays non industrialisés. En effet, bien que ces derniers émettent très peu de GES, elles sont particulièrement vulnérables dû au manque d’infrastructures nécessaires pour limiter les dégâts.
Il a alors entrepris des études à la Maitrise en management et développement durable à HEC Montréal. Il y a été introduit à des stratégies qui peuvent permettre aux organisations de s’adapter à un contexte environnemental et social difficile, mais aussi amener les entreprises à se proposer en solutions pour le bien-être de leurs parties prenantes. C’est ainsi qu’Ivan s’est intéressé aux mouvements coopératifs en Afrique subsaharienne. Ce travail de recherche sur les coopératives d’énergies renouvelables démontre que ce modèle d’affaires mériterait plus d’attention dans les stratégies d’électrification et de transition énergétique en Afrique et ailleurs.
Avec un début de carrière en finance d’impact, Ivan s’intéresse actuellement à la finance et à comment elle peut être utilisé comme un outil pour la construction d’une économie moins dommageable pour les écosystèmes.