Le 27 janvier à midi (entre 12h00 et 13h00 EST), la doctorante en Sociologie de l’Université de Laval Karine Awashish présentera son travail sur les coopératives autochtones, intitulé “Modes d’expressions culturelles et pratiques socioéconomiques d’autodétermination en coopération autochtone: L’étude de cas par la recherche-action de Coop Nitaskinan”. Mme. Awashish est aussi Membre de la Chaire de leadership Alban d’Amour en enseignement de la sociologie de la coopération, Membre du Centre d’études AEPPI (autonomie économique des Premiers Peuples et des Inuit), Membre du CRISES (Centre de recherche sur les innovations sociales et économie sociale), ainsi que Membre de la CRJ (Chaire de recherche sur la jeunesse – volet Premières Nations)
Pour participer au séminaire, veuillez écrire à Marie-Ann Betschinger avant le 20 janvier, afin de recevoir le lien Zoom, ainsi que le papier ou projet de recherche au préalable. Si vous avez de la rétroaction, vous pourrez en discuter avec Karine durant le séminaire.
Résumé du projet :
Ce projet de recherche tente d’approfondir les connaissances sur la pertinence de la coopération comme vecteur de réappropriation culturelle et d’autodétermination socioéconomique pour les collectivités autochtones par le biais de la structure coopérative. Les visées de recherche sont l’élargissement des définitions et concepts propres à la coopération au travers la sociologie et autres disciplines. Cette démarche interdisciplinaire permet de mieux saisir les connaissances à ce jour qui approfondissent les savoirs reliés aux enjeux sociaux, culturels, économiques et politiques des Premières Nations au Québec et au Canada. Elle participe à la construction d’une compréhension des savoirs autochtones en documentant et en diffusant la voix d’acteurs des Premières Nations par les prémisses de la coopération, où l’adaptation d’une approche nouvelle de développement des communautés pourraient devenir davantage respectueuse des ressources physiques, humaines et naturelles des territoires. Dans le contexte où la survie et le mode de vie actuelle doivent nécessairement passer par l’aisance économique pour aspirer à une meilleure qualité de vie des individus et des collectivités, ce projet de recherche s’intéresse aux différentes opportunités transformatrices du paradigme coopératif qui permettrait l’atteinte d’une certaine forme d’affranchissement et d’émancipation vis-à-vis l’intérêt économique dominante d’un système capitaliste et néolibéral. La coopérative de solidarité Nitaskinan et l’application de sa théorie du changement (schéma de transformation sociale) devient un espace de développement autochtone où il sera susceptible d’observer une dynamique de coopération qui permet d’appliquer des modes d’expressions culturelles et des pratiques innovantes de développement et d’autodétermination au travers les territoires et les populations misent en valeur dans un objectif de cohésion sociale.